Long ruban parallèle à la rive droite du Serein, le quai Paul-Louis Courier est situé entre l’avenue d’Oberwesel et la direction du Moulin des Roches, il dessert le terrain de camping municipal Le Serein.
Paul Louis Courier
Paul-Louis Courier de Méré (Méré en Indre et Loire) est né à Paris le 4 janvier 1772 et il est mort assassiné le 10 avril 1825 près de Véretz (en Indre et Loire). Il est écrivain, épistolier, pamphlétaire, traducteur et helléniste français.
Né clandestinement hors mariage, sous un nom d’emprunt, Paul-Louis Courier est le fils d’un riche bourgeois de Paris, érudit, familier du droit et très tôt attiré par la littérature grecque. Ses parents se marient en 1777 puis obtiennent un acte de réformation de son acte de baptême pour le légitimer. Son père l‘incite à entreprendre des études propres à lui ouvrir la carrière des armes, pour ce faire la famille déménage à Paris. Paul-louis Courier entreprend l’étude des mathématiques sans oublier l’étude de la langue grecque auprès de professeurs de renom. De 1792 à 1809 (1ere République, Consulat et 1er Empire) il mène une carrière militaire à travers toute l’Europe. Esprit indépendant et révulsé par l’esprit d’arrivisme des autres officiers et les horreurs de la guerre il ressort écœuré de l’armée et ne s’intéresse plus guère qu’au Grec.
De retour à Paris au début des années 1810, il se marie puis s’installe en Touraine en 1818. Il rentre alors dans l’opposition à la Restauration de manière de plus en plus affirmée. Jugé par Stendhal comme « l’homme le plus intelligent de France », le plus vif intérêt s’attacha à Paul-Louis Courier dès ses premières publications.
Ses écrits politiques, ses pamphlets, ses positions libérales et anticléricales lui valent de nombreux procès, amendes et une peine de prison. Quand on retrouve son corps sans vie, percé de plusieurs balles dans un bois des environs de Véretz en avril 1925. Son garde chasse, un moment soupçonné, est finalement acquitté. Pendant cinq ans, le mystère de sa mort reste entier, celle ci est attribuée à des motifs politiques.
Toutefois en 1829, l’affaire prend un tour nouveau quand une jeune bergère révèle avoir été témoin cachée du crime. Elle dénonce un complot et un guet-apens d’un groupe de domestiques de la propriété de Paul-Louis Courier y compris le garde chasse acquitté en première instance.
La bibliothèque de la Pléiade a publié en 1940 un volume de ses oeuvres complètes.
Des rues du 7e arrondissement de Paris, de Saint-Avertin et de Châteauroux, ont reçu son nom. Un lycée de Tours porte son nom.